Val-de-Scie

Nos communes déléguées
Auffay – Sévis – Cressy

1531

Sévis

L'Eglise Saint-Pierre : XIème – XIXème siècle construite en brique, silex moellons et ardoise.
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1775

Auffay

Les halles ont été construites en 1775 et avaient deux travées de plus qu’aujourd’hui.
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1896

Cressy

En 1896, l’Abbé Emile de Coqueréaumont obtient de Farcy, maire de Cressy, que le presbytère soit aménagé. Aujourd’hui, l’édifice abrite la mairie.
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2019

Val-de-Scie

Fusion des 3 communes, d'Auffay, Sévis et Cressy pour former la commune de Val-de-Scie.

Les emblèmes

Auffay - Les Jacquemarts

Cressy - La Dame Blanche

Sévis - Jeanne d'Arc

L'historique de Sévis

Origine du nom : Séviz (1137). Le nom évoque la forêt et atteste de l’évolution du latin Sylvestris en vieux français Sevest, forestier.

Sévis existe sans doute dès le début du XIe siècle, puisque l’église date de cette période (elle sera transformée au XIXe siècle). Le roi de France y possède des terres et nomme à la cure. Puis le village se développe surtout dans la première moitié du XIXe siècle, passant de 360 habitants en 1790 à 604 en 1831. L’exode rural y est amorti par Renaux, directeur de la filature et maire de la commune à la fin du second empire, qui embauche régulièrement des ouvriers sévissois à l’usine d’Orival. La commune conserve donc une population supérieure à 400 habitants jusqu’en 1886 pour décroître ensuite. En dépit d’une situation fluctuante, la dépopulation est stoppée depuis quarante ans, le niveau général s’établissant autour de 300 habitants. Aujourd’hui, Sévis comprend différents hameaux, dont Orival, qui se trouve dans la vallée, Bois-Sifflet et Bosc-de-Sévis, qui rappellent l’origine forestière du bourg, et Bazomesnil, ancienne paroisse accrochée à la colline.

L’Eglise Saint-Pierre : XIème – XIXème siècle construite en brique, silex moellons et ardoise.
Outre les menues réparations de maçonnerie et de couverture effectuée par Louas en 1807 et Fromentin en 1821, on procède en 1859 à une véritable reconstruction de l’édifice avec érection de la façade principale. Puis en 1876, George Simon est chargé de la reconstruction de la nef et du clocher, complétée deux ans plus tard par l’édification d’une sacristie et l’installation du paratonnerre. Malgré quelques travaux complémentaires, l’allure générale de l’édifice n’a, depuis, plus du tout évolué.

L'historique d'Auffay

Origine du nom : du latin Altus Fagus, le grand hêtre, appellation donnée par Richard d’Heugleville à la fin du XIe siècle, sans doute sous forme Altfay, au village précédemment nommé Isnelville – le domaine de Isnel : le rapide.

Les origines d’Auffay remontent à l’occupation normande. L’ancien hameau du comté de Talou, Auffay, est connu avant 1060 sous le nom d’Isnelville. Ce fief appartient à Richard d’Heugleville, qui le cède à son fils Gilbert. Ce dernier y construit une fortification. La vallée est alors à la croisée des routes d’invasions, sur une butte couronnée de grands hêtres (Altfay). Gilbert d’Heugleville se bat aux côtés des compagnons de Guillaume le Conquérant à Hastings. Au XIIIe siècle, le village compte 2000 habitants. On y tisse et file la toile. Des ateliers de tanneurs s’établissent. Le 21 février 1203, les bourgeois du lieu obtiennent du roi d’Angleterre, Jean sans Terre, comme conséquence de la division de la seigneurie d’Auffay, l’érection du village en commune. En 1308, elle obtient le titre de ville. Pendant la guerre de Cent Ans, Auffay est pillé et rançonné par les anglais. Au cours de la guerre du Bien Public, en 1472, les troupes de Charles le Téméraire pillent et incendient Auffay, décimé en 1488 par les épidémies. La réforme et les guerres qui suivent entraînent des troubles graves. Sous Henri IV, Auffay est l’objet de durs affrontements. Au XVIIIe siècle, M. de Bosmelet, puis Augustin Thomas Du Fossé se rendent acquéreurs de la baronnie d’Auffay. Pendant la Révolution, le mobilier de l’église est vendu, et le chœur devient temple de la déesse Raison. En 1874, une sucrerie s’installe et emploie jusqu’à 300 ouvriers.

Mairie : Les halles ont été construites en 1775 et avaient deux travées de plus qu’aujourd’hui. Dés 1875, des travaux de restauration de la mairie et des halles sont entrepris. En octobre 1886, à la demande de la commune, Monsieur BARRE architecte, propose la construction d’une salle des fêtes dans la partie sud des halles. En 1925, la salle des fêtes est louée pour des séances cinématographiques.

En 1952, suite à des problèmes de vétusté et de sécurité, une nouvelle salle entrait en service. En 1956, la salle des fêtes devient un cinéma « Le Normandy ». En 1982, démolition de la salle des fêtes pour la construction de la mairie actuelle qui fut inaugurée le 17 Décembre 1983, par Roger Fossé, Député-Maire en présence du Maire de Paris, Jacques Chirac.

L'historique de Cressy

Origine du nom : Crisciacum attesté dès 672. Nom de domaine gallo- romain formé avec le patronyme gaulois Criscius équivalent du latin Crispus signifiant crépu.

Site antique, on y retrouve des poteries romaines et gauloises. Cette paroisse est donnée en 672 par Childéric II à l’abbaye de Fontenelle, puis, au XIIème siècle, un prieuré dépendant des chanoines de Saint-Lô y est établi. Hugues de Cressy participe aux guerres qui ont lieu en Angleterre sous le règne d’Henri II. Plus tard, quand la Normandie devient française, Philippe Auguste offre à Dreux de Mouy une rente de 22 livres pour Cressy. A la fin du XIIIème siècle, le prieur de Saint-Lô effectue de nombreuses acquisitions dans cette paroisse, permettant ainsi de maintenir les chanoines comme desservants de la cure jusqu’à la Révolution. Dominant la vallée de la Varenne, la commune occupe une position stratégique et est favorisée par le duc de Longueville, qui lui accorde plusieurs centaines d’acres pour son soutien lors d’une guerre. Les XVIIIème et XIXème siècles sont des périodes démographiquement fastes, car la paroisse de Bazomesnil est réunie à Cressy à la fin du premier empire. Après l’exode rural du début de ce siècle, la commune connaît un nouvel essor grâce à la proximité de Dieppe.

Mairie : Fin du XVIIIème et XIXème siècles. Au début du XIXème siècle, la couverture de cet ancien presbytère est entièrement refaite par Launay, couvreur en ardoises. Plus tard, Théophile Hecquet consolide la cheminée et, en 1896, l’Abbé Emile de Coqueréaumont obtient de Farcy, maire de Cressy, et de Levasseur, président du conseil de fabrique, que le presbytère soit aménagé. Aujourd’hui, l’édifice abrite la mairie.